Investir responsable, décarboner l’énergie

La Methodologie de la Calculette Carbone d’Enerfip

À l’heure où nous devons diminuer drastiquement nos émissions de CO2 pour faire face aux défis climatiques qui se profilent, le développement des énergies renouvelables apparaît comme l’un des leviers d’action les plus efficaces.

D’après le scénario M23 de RTE, qui a pour objectif de réduire significativement la dépendance de la France aux énergies fossiles, nous devons multiplier par 12 notre parc photovoltaïque et par 4 notre parc éolien d’ici 2050.

Pour atteindre cet objectif, il nous faut investir 71 milliards d’euros par an. Ça paraît énorme, mais ça ne représente finalement que 1,18% de l’épargne totale française, qui s’élève à près de 6 000 milliards d’euros au deuxième trimestre 2022**.

En parlant d’épargne, vous pensez que cet argent dort, bien au chaud sur nos livrets d’épargne bancaires ? Eh bien, pas tout à fait. Il n’a de cesse de circuler, utilisé par nos banques pour financer différentes industries.

Parmi ces investissements se retrouve notamment le secteur des énergies fossiles. Et le constat est édifiant : les activités de financement des six principales banques françaises génèrent 7,9 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que la France entière**. L’épargne représente donc notre premier poste d’émissions de CO2.

Source : Oxfam

Chez Enerfip, on veut être le plus transparent avec vous !

Chez nous aussi l’argent ne dors pas, mais comme il n’est utilisé que dans des projets pour la transition énergétique son impact CO2eq est beaucoup moins important.

La calculette carbone a été créée dans l’objectif de vous présenter combien vos placements chez Enerfip émettent d’équivalent CO2 et de pouvoir les comparer aux placements bancaires traditionnels.

Cet article a pour objectif de vous présenter la méthodologie que nous avons appliquée pour connaître l’impact de votre argent chez Enerfip.

Vous pouvez dés à présent retrouver l’impact CO2eq de votre argent dans l’espace “Mon Impact

Le calcul des équivalents CO2 émis par vos placements sur Enerfip

Pour être le plus précis et transparent avec vous sur le calcul des émissions de CO2eq produites nous avons séparé le calcul en 2 parties.

1/ Calcul de “Ma production d’électricité” :

En multipliant le total de la production annuel estimé du projet (KWh) au montant de votre investissement dans la collecte proposée par Enerfip, tout en divisant le tout par les coûts de construction du projet (CAPEX), nous obtenons la production d’électricité en KWh/an que vous avez permis de produire grâce à votre investissement.

2/ Calcul de « Mes émissions » :

Maintenant, que nous avons votre production d’électricité, nous la multiplions aux facteurs d’émission correspondant à la typologie du parc.

Un facteur d’émission ?

Un facteur d’émission est un ratio entre la quantité de CO2eq émisses par une activité et une quantité unitaire. Dans notre cas, gCO2eq émis en fonction de la production d’électricité (KWh).

Nous avons choisi, les facteurs d’émission proposés par l’ADEME pour réaliser notre calcul.

En multipliant ces facteurs d’émission à votre production estimée annuelle, nous obtenons vos émissions kg CO2eq/an par projet.

Les émissions de CO2 émises par un placement sur Enerfip vs une banque traditionnelle

Oui, tous les projets de transition énergétique chez Enerfip émettent du CO2eq ! Comme le répètent les scientifiques “Il n’y a pas d’énergie gratuite”.

Cependant, pour comprendre que votre argent chez Enerfip à un réel impact pour la transition nous vous proposons de les comparer aux banques traditionnelles.

Dans ces banques, votre argent aurait une empreinte carbone d’environ 495 kg CO2eq pour 1000 € investi selon Oxfam France. Sur Enerfip, l’empreinte carbone de vos investissements est estimée à 43 kg CO2eq (toujours pour 1000 € investi).

En moyenne, l’argent que vous placez sur Enerfip émet 10 x moins de CO2eq qu’une banque traditionnelle.

Investissez dans Enerfip pour réduire l’impact de votre argent.

3/ Annexe :

Facteur d’émission pris dans notre calcul (rapport de l’ADEME) :

« solaire » => 40 g/co2/KWh
« eolien » => 13 g/co2/KWh,
« bioenergie » => 30 g/co2/KWh
« hydroelectrique » => 15 g/co2/KWh
« reseau_chaleur » => 50 g/co2/KWh
« mix_energetique » => 40 g/co2/KWh

Production estimée annuelle —> transmise par le porteur de projet Coût total des CAPEX —> transmit par notre porteur de projet

Avatar de Julien Hostache

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Discutons

  1. Avatar de Dupuis
    Dupuis

    Vous proposez des projets de type « rachat de x centrales solaires », soit des projets déjà existants, voire déjà opérationnels.
    Dans ce cas, il ne s’agit que d’un jeu spéculatif entre le vendeur qui compte sur une bonne plus-value et l’acheteur qui parie sur la hausse des prix de l’énergie produite. La quantité d’énergie produite par an ne change pas, il n’y a pas nouvelle production.

    Comment prenez-vous en compte ces cas dans vos calculs d’impact ?

    J’aime

    1. Avatar de Mathias andré
      Mathias andré

      Bonjour M. Dupuis,

      Merci pour votre commentaire constructif.

      En effet, nous avons une minorité de nos collectes qui ont pour objectif le rachat d’infrastructures d’énergies renouvelables.
      Exemple récent : la collecte « Centrale Lacave » qui avait pour objectif le rachat d’une centrale hydro.
      À noter que le nouvel acquéreur va réaliser des travaux sur la centrale pour qu’elle continue de produire de l’énergie décarbonée.

      De notre point de vue, ces projets, même déjà construits, permettent de produire de l’électricité décarbonée et ont donc un impact positif.

      De plus, les transactions concernant des actifs déjà en service, permettent souvent un repowering (remplacer les machines existantes par des plus performantes), ou une continuité dans la production électrique décarbonée de ces derniers. Un autre point, les transactions d’actifs font partie intégrante du fonctionnement d’une filière. Ainsi, faciliter ces transactions contribue pleinement à l’essor de cette filière.

      Nous réfléchissons actuellement à pondérer de manière différente ce type de collecte dans le calcul des émissions de CO2, mais restons persuadés que ces opérations sont pertinentes et en accord avec nos valeurs. »

      J’aime

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